Simple histoire, suivie de Lady Mathilde WORK

Title Simple histoire, suivie de Lady Mathilde
Is same as work Simple histoire, suivie de Lady Mathilde
Author Jacques-Marie Deschamps
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Date 1791
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Type WORK
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Notes ['MMFnr.91.28\r\n\r\ntraducteur = Jean-Marie Deschamps\r\n\r\nCe sont devenus deux livres différents - il fait aussi d\'autres adaptations, voir son Avertissement du traducteur:\r\n\r\nSimple histoire justifie parfaitement son titre, du moins jusquà l\'endroit où j\'ai cru devoir m\'arrêter; j\'avoue que si j\'eusse été plus loin, je me serais cru obligé de l\'intituler: Double histoire et quand il sera temps de soumettre au jugement du lecteur ce que/\r\nVIII\r\nje ne dois qu\'indiquer en ce moment, j\'ai lieu de croire que le lecteur sera de mon avis. Mais quoique très simples, tous les incidents y sont féconds en situations neuves et attachantes, tous les développements vrais, ingénieux, pris dans la nature, fins sans être subtils, délicats sans être précieux. Marivaux n\'a pas souvent plus d\'esprit, plus de connaissance du coeur humain, plus de sagacité pour en saisir les mouvements les plus secrets. On trouvera ici quelquefois sa manière, mais jamais, à ce qu\'il me semble, les défauts qu\'on lui reproche.\r\n\tPeut-être aussi cet ouvrage en a-t-il d\'autres qui lui sont propres. Outre celui du double intérêt dont j\'ai déjà parlé, j\'avoue qu\'on y trouverait plus d\'un passage dont le goût des lecteurs français ne s\'accommoderait que difficilement. - J\'ai supprimé quelques-uns de ces endroits; j\'en ai indiqué en note quelques autres; il en est aussi que j\'ai traduits fidèlement, pour ne pas ôter à cette aimable production sa physionomie étrangère, que quelques irrégularités ne rendront peut-être que plus piquante.\r\nII, 61\r\nAjouté:\r\nL\'action fait ici un pas rapide; l\'auteur franchit tout à coup un si grand intervalle, que les lecteurs accoutumés, jusqu\'à présent, à suivre cette histoire dans tous ses détails, seraient peut-être trompés dans leur attente, si je ne me hâtais de les prévenir de ce qu\'ils doivent trouver, ou plutôt de ce qu\'ils ne trouveront pas au commencement du chapitre VII.\r\n\tCest, pour ainsi dire, un acte qui vient de finir. Les personnages ont quitté la scène; quand ils y paraîtront, leur situation sera changée. Mylord Elmwood, encouragé par la confidence de miss Woodley, se sera livré à tous les mouvements de son coeur, sûr d\'être écouté, il aura fait à sa pupille l\'aveu de l\'amour qu\'elle lui a inspiré depuis longtemps, et que, plus d\'une fois, nous avons surpris au fond de son ame, avant que lui-même l\'y eût découvert.\r\n intrige toe; cf.\r\n\r\n\tJe prie le lecteur de s\'arrêter ici un moment; il se représentera la surprise, les transports, l\'ivresse de miss Millner/\r\n62\r\nqui voit son amant à ses pieds lorsqu\'elle pensait l\'avoir perdu pour jamais; il croira entendre mylord Elmwood dont la passion, à l\'instant qu\'elle s\'échappe, doit éclater avec d\'autant plus de violence, que c\'est la première que cette âme tendre et forte ait ressentie, qu\'elle a été longtemps nourrie dans le silence, que peut-être même il l\'a longtemps combattue, soit par la honte de céder à une faiblesse si nouvelle pour lui, soit par le témoignage qu\'il se rendait, qu\'après avoir toujours vécu loin du monde, il ne devait pas être l\'homme fait pour charmer miss Millner; soit par la crainte d\'abaisser la dignité de tuteur à de ridicules et inutiles soupirs; soit enfin par l\'incertitude ou il a toujours été des vrais sentiments de miss Millner pour Mylord Frédéric.\r\n\tSatisfait d\'avoir, par tout ce qui précède, amené cette déclaration, l\'auteur en abandonne à notre propre sensibilite, les détails qui ne feraient que retarder sa marche. Ce qui lui paraît plus important, c\'est de contempler mylord Elmwood et sa pupille après cet aveu réciproque de leurs sentiments; c\'est de suivre, dans cette nouvelle situation, le développement de deux caractères si opposés, que l\'amour s\'efforce de rapprocher, et que tout le reste, au contraire, tend à éloigner l\'un de l\'autre. En effet, quel amant pour miss Millner, que ce tuteur sensé et vertueux, dont jusqu\'ici la raison a toujours gouverné les actions et les sentiments! Et quelle/\r\n63\r\nmaîtresse pour lui, que cette pupille dont l\'esprit semble réunir autant de travers, que sa figure offre de grâces, qui est plus dangereuse encore par les aimables qualités de son ame, que par le pouvoir de ses charmes, et dont il est aussi difficile d\'approuver la conduite, que de ne pas aimer la bonté, la franchise, et l\'exquise sensibilité.\r\n\tNote du traducteur.\r\n\r\n\r\nDe verdeling in tweeen bevalt hem absoluut niet; de auteur houdt zich niet aan de regels van het genre; cf.\r\n\r\nII 147\r\n- Avant d\'ouvrir le troisième volume, (car il y en a quatre dans l\'original, et nous ne sommes encore qu\'à la fin du second,) je me suis arrêté un instant. - Quelle peut être, me suis-je dit, la matière de ces deux volumes?\r\n\tCette miss Millner, coquette et dissipée, va-t-elle changer de caractère en changeant d\'état? En ce cas, le but de l\'auteur sera de nous montrer que l\'amour, quand il est véritable, devient, pour ainsi dire, une seconde éducation capable de corriger les vices de la première, et qu\'il ne faut pas désespérer d\'un coeur qui a pu préférer mylord Elmwood à mylord Frédéric./\r\n148\r\n\tVeut-on, au contraire, nous prouver qu\'il est impossible comme le dit mylady Evans au commencement du premier volume, "que la nature fortifiée par l\'habitude puisse se réformer jamais"? Ce but, si c\'est celui de l\'auteur, et dès ce moment quelques mots paraissent l\'indiquer (1) - Au moment ou Sandfort finit de les marier, miss Milner, s\'aperçoit, en frémissant, que pour anneau nuptial, mylord lui a donné, sans le savoir, une bague de deuil.\r\nce but serait le plus utile, quoique peut-être le premier fut plus agréable pour le lecteur. Ainsi, bien sûr d\'avance de trouver de l\'agrément ou de l\'utilité, j\'ouvre ce troisième volume. - Quel spectacle inattendu! j\'avoue que je ne sais quel nom donner à l\'étrange scène qu\'on nous présente! - Cette miss Milner, dont la passion pour mylord Elmwood était si profonde et si vraie! comment a-t-elle pu oublier?... Mais je me hâte de laisser parler l\'auteur, quelqu\'insuffisants que soient les détails qu\'il nous donne, lorsqu\'on avait droit d\'attendre de lui tout ce qui pouvait développer et rendre vraisemblable des événements si propres à exciter la surprise, et même l\'horreur.\r\n\tVoici le commencement de ce troisième volume.\r\n\r\nII, 151\r\n\tPar quels degrés le vice a-t-il pu se rendre maître du coeur de Lady Elmwood? L\'auteur prétend que de pareils détails ne sont pas, en général, du goût des lecteurs, qoiqu\'il avoue lui-même que ces détails seuls auraient pu rendre cette leçon utiles, et il continue ainsi.\r\n\r\n\r\nHij stelt een alternatief voor:\r\n\r\nII, 156\r\nBien des lecteurs penseront, sans doute, que pour un exposé si rapide, si peu capable de satisfaire leur curiosité, il eût mieux valu finir cette histoire au jour des noces de miss milner, que de les amener près de son lit de mort. Mais sa mort sert de passage à une histoire nouvelle. Milady Elmwood va disparaître de la scène pour y laisser sa fille, l\'infortunée Mathilde, que son père a juré de ne plus revoir, dont il ne veut pas même entendre prononcer le nom. - Le coeur de cet/\r\n157\r\nhomme, autrefois si tendre, mais à présent aigri par le chagrin, cédera-t-il enfin à la voix de la nature? les vertus, les malheurs même de sa fille, lui feront-ils abjurer sa funeste résolution? et cette jeune Mathilde, qui ne connaît que l\'adversité dans un âge où sa mère se livrait à tous les plaisirs, arrivera-t-elle, par une route si différente, a un but différent? On voit que ce sujet, quoiqu\'extraordinaire au premier coup d\'oeil, peut fournir un ouvrage très attachant, surtout quand il est traité par l\'auteur des deux premiers volumes, et avec ce charme de détails dont il possède si bien le secret.\r\n\tMais il me semble que si dix ans de larmes, de remords, de repentir, peuvent effacer les égarements de milady Elmwood, l\'intérêt qui lui survit encore, partage dans le premier moment et absorde [sic] celui qu\'on nous demande pour lady Mathilde. Il est certain que ce n\'est plus le sujet des deux premiers volumes qui va nous occuper.\r\n\r\nBezwaar tegen de compositie:\r\n\r\n Quoique mylord Elmwood, M. Sandfort et miss Woodley restent sur la scène, c\'est pour commencer une autre action. L\'unité est rompue, l\'unité, celle de toutes les règles qu\'il est le plus difficile de violer impunément. Peut-être au lieu d\'accumuler l\'une sur l\'autre des impressions différentes, eût-il mieux valu les offrer séparément, et avant de faire épouser au lecteur les intérêts d\'une nouvelle amie, laisser, si je puis le dire, expirer le deuil de la première./\r\n158\r\n\tJe tâcherai, du moins, d\'éviter le défaut où je pense que l\'auteur est tombé. Je ferai deux parties, puisqu\'il y a deux sujets']
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