Notes |
['Elle est mentionnée souvent (p. 3,5,124,142,143 ("salon diplomatique"),154, 156 ("bienheureuse faculté d\'aimer") 157 (titre du chap)160, 162,(méconnue par Napoleon)163 ("rouvrit le salon qu\'elle tenait de sa mère")164 (note)172(sa force de la pensée (Chateaubriand))\n\np.174-184:biographie succincte (174 note):\n\np. 175 :[Elle]"osa être autre chose qu\'une maîatresse de maison ou qu\'une romancière, Elle instruisit la foule, non seulement de ses expériences sentimentales, mais encore de ses vues sur le mariage, le divorce, la littérature, la société. C\'est pourquoi son importance fut si grande. Et c\'est pourquoi aussi elle suscita contre elle tant de critiques, provoqua tant d\'inimitiés, presque de haines"[...] pour obtenir le bonheur que lui refusait l\'amour elle résolut de conquérir la gloire[...]"\n\np.177 : "Elle était femme même dans la discussion abstraite, en ce sens que la passion menait ses raisonnements"\n\np.178-179 sur [curs]Delphine[curs] et [curs]Corinne[curs](la signification)\n\np.180 : "Il semble, lorsqu\'on étudie cette oeuvre, qu\'on ait affaire à une oeuvre masculine [...]Il suffit pourtant de lire ses ouvrages avec un peu d\'attention pour s\'apercevoir que Mme de Staël fut femme, à un très haut degré"\n\np.181: "Premier trait féminin: son impuissance à sortir d\'elle-même. [...] Dans les moments où elle semble disserter avec le plus d\'objectivité, elle greffe encore sa pensée sur ses sentiments. Loin d\'être des idées pures, ses idées sont, plus ou moins, des désirs, des haines, des passions [...] Pour ses idées, dont on fait grand cas, puisqu\'elles préparèrent le romantisme, elle ne les inventa pas; elle les emprunta autour d\'elle, au hasard des conversations, mais elle les nourrit, les amplifia, quelquefois à un tel degré, que ceux qui les lui avaient fournies sans le savoir, ne pouvaient plus les reconnaître, quand elle les exposait à son tour"\n\np.182 : "Mme de Staël ignora l\'art d\'écrire. Elle lançait sa plume sur le papier, sous l\'impulsion d\'une inspiration brutale, lorsqu\'après les conversations du jour, son esprit fourmillait d\'idées qu\'elle avait peine à contenir.[...] Elle écrivait comme elle parlait. Elle parlait à ravir[...] Mais ces conversations, si brillantes, figeaient sur le papier, perdaient leur brio, leur accent passionné[...] Son style, tout en nerfs, montre parfois de brillantes facettes. Il n\'a pas cette solidité ample et majestueuse, cette composition interne qui donne l\'impression d\'une parfaite santé."\n\np.183 : "La portée de ces ouvrages fut immense en leur temps. Parce qu\'ils condensaient les plaintes de la femme contre la société, les deux romans de Mme de Staël balancèrent les plus beaux succès de Chateaubriand"\nMentionnée (p.185,192, 209, 210 (Comme G. Sand, elle pourrait être caractérisée comme: "un écho, qui double la voix" (Henri de Latouche))\n\np.217 Hortense Allart "une femme à la Staël" (Sainte-Beuve) \n\np.219 (ses succès)\n\np. 224 : Germaine de Staël est une des femmes-auteurs, qui se seraient révélées comme des femmes supérieures, quelles qu’auraient pu être les circonstances.\n\np. 234 : Elle a chanté les louanges de la nature.\n\np. 248 : Elle représente un “des deux grands noms féminins” du dix-neuvième siècle \n\np. 252 : Dans ses romans “Mme de Staël révèle sa déception de femme géniale impuissante à rencontrer celui qui saura la dominer”\n\np. 254 : Les héroïnes des romans de femmes-auteurs, “voilent à peine la personnalité” de ces auteurs : c’est le cas avec Delphine et Mme de Staël.\n\np. 257 : “Les seules [femmes-auteurs] dont les oeuvres présentent une composition ou un style remarquables sont celles qui furent guidées par des hommes” (Mme de Staël par ses nombreux amis)\n\np. 265 : Mme de Staël n’a pas raison de dire que “les âmes n’ont pas de sexe”, à partir de la puberté, les garçons développent mieux leur intelligence que les filles.\n\n274 : mentionnée comme une des femmes-auteurs qui ont vécu “à l’écart d’un mari dédaigné\n\n275 : Mme de Staël a écrit elle-même que pour une femme la “célébrité de l’esprit” est déconseillée. “On lui montrerait à quelle affreuse destinée elle serait prête à se condamner”']
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