Notes |
['cité par Courtney, Biogr. p. 376:\n"Le roman est mal imaginé. Dans la première partie ce sont les amours d\'une jeune fille de Lausanne et d\'un jeune Anglais qui commencent par promettre cet intérêt toujours attaché aux amours de cet âge, et qui finissent par être insipides et ne rien produire du tout: c\'est une conception avortée. Dans la seconde partie, c\'est une Anglaise nommée Caliste dont le caractère est intéressant, mais qui aime l\'homme le plus sot et le plus froid, et tous les malheurs de Caliste sont l\'effet de l\'imbécillité de son amant, qui se laisse aimer le plus tranquillement du monde, et ne fait rien pour sa maîtresse.\nIl y a d\'ailleurs une exaltation de vertus, hors de nature, qui n\'a pas laissé que de plaire à nos femmes, parce que l\'exagération en tout genre est à la mode. Mais si l\'ensemble de cet ouvrage n\'est pas bon, les détails ne sont pas sans mérite et sans intérêt."\n(cf. "Jean-Francois de La Harpe, Letters to the Shuvalovs", ed. by Christopher Todd, SVEC 108 (1973) 305-306)']
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