*art. dans Journal des Dames ARTICLE

Title *art. dans Journal des Dames
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Author Unknown journalist (to be identified)
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Date 1765
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Notes ['64\nRien ne m\'a tant sur-/\n65\nprise [sic] [...] le meme caractere de reflexions [.] les memes enchainements de phrase, la meme connaissance du coeur, et les memes details de tous ses mouvements les plus secrets.\n\tLa contination commence à l\'endroit où le Roman était resté dans le temps où elle fut entreprise. C\'est après l\'histoire de la Religieuse et l\'infidélité de Valville, qui semble avoir quitté Marianne pour Mademoiselle Varton. Il faut se rappeler que cette Marianne est une jeune orpheline qui, par les charmes de sa figure et la noblesse de ses sentiments, a su mériter la protection de Madame de Miran, mère de Valville, et de Madame Dorsin, amie de cette mère respectable; que M.Valville est devenu éperdument amoureux de la belle Marianne; qu\'il est parvenu à obtenir le consentement de sa mère pour l\'epouser; que, pour empêcher ce mariage, le reste de sa famille a obtenu des ordres supérieurs et fait arrêter sa maîtresse; que madame de Miran, son fils et Marianne sont venus à bout de faire cesser tous ces obstacles; que Valville devient inconstant et aime la fiere Mademoiselle Varthon, et/\n66\nqu\'un officier plein de franchise et d\'honneteté, mais qui avait passé l\'âge brillant de la jeunesse, s\'était pré_enté pour venger Marianne et lui offrir sa main.\n\tDans l\'Ouvrage de Madame Riccoboni, Marianne prend en elle-même la résolution de se faire Religieuse. "Oui, Valville, disait-elle comme s\'il eût été là ....Garnier, ed 1963 p.588-589\n....\n67\n.. et je m\'endormis profondément"\n\tMadame de Miran arrive. Son entretien avec Marianne. "Je saurai bien, lui dit-elle, je saurai bien ...590-91\n68\n... tu n\'y perdras rien, je te le promets." Madame de Miran sort; et le Comte de Saint-Agne, cet Officier qui veut épouser Marianne, vient avec Madame Dorsin, por lui demander une réponse décisive. Portrait du Comte de Saint-Agne.\n\t"Imaginez-vous un homme d\'une taille..593-94..\n69\n...\n70\n... il était aussi persuadé de votre mérite que vous-meme."\n\tMarianne dit à Madame Dorsin et à M. de Saint-Agne que Madame de Miran s\'est chargée de sa réponse; Madame Dorsin croit l\'avoir devinée. "Assurément, reprend-elle .....596 o.a.: il y a de la bassesse à pardonner de certaines offenses ... mon coeur me le dit; oui, j\'en réponds" dan stukje weggelaten, waarin Dorsin weggaat, en het woord aan Marianne is, weer: N\'en déplaise pourtant à madame Dorsin .... 597-98\n71\n...\n72\n....\n73\n.....et que nous agissons en conséquence."\n\tMademoiselle Varthon, qui connaissait la générosité de Marianne, conseille à Valville de lui confier qu\'il ne sent plus rien pour elle, et de la prier d\'agir auprès de sa mère et de favoriser ses nouveaux desseins. Marianne s\'habillait pour aller chez une parente de Madame Dorsin, où elle devait dîner avec madame de Miran. Son habillement était riche: "Ma figure, dit-elle, était brillante ..599..\n74\n.. tant de gens qui n\'en ont point"!\n\tOn annonce Valville: après bien de l\'etonnement, bien des incertitudes, Marianne se rassure et descend au Parloir.\n\t"Je commençais à croire...601-2..\n75\n... firent un effet surprenant sur l\'ingrat."\n\tValville est furieux. Son amour renaît avec sa jalousie. "Et voyez, dit l\'Historienne, comme le coeur d\'un homme est bizarre et son esprit impertinent!.....602-3...\n76\n.. concevez-vous une espèce aussi légère, aussi inconséquente? et cela parle de nous!...\n... et ce que je ne voulais pas, moi".\n\tManèges de la coquetterie de Marianne. Nouvelles fureurs de Valville. Je dirai ici en passant que je suis du sentiment de la Marquise à qui l\'histoire est adressée. Ce n\'est pas là le moment d\'être coquette, et Marianne ne l\'a pas encore été dans de pareils instants.\n\tEntre Madame de Miran. "Ah! te voilà, Marianne..606..et Marianne de s\'ecrier: .... elle s\'echappe."\n\tMarianne rend compte à Madame de Miran de son entretien avec son fils. Portrait de madame de Mabli, cette parente de Madame Dorsin chez laquelle elles vont diner./\n77\n\t"Madame de Mabli éait veuve...611-12\n78\n.... au bout de ma plume."\n\tDéclaration d\'amour du jeune Marquis de Sineri à Marianne. Elle retourne à son Couvent, et s\'abandonne à ses réflexions. Le lendemain, elle reçoit une lettre du Marquis de Sineri. "Tant que Valville a su apprécier son bonheur, écrit ce nouvel Amant, je l\'ai respecté..... Mais tout a changé... Par un sentiment naturel qui nous ramène à nous-même, j\'ai senti que l\'inconstance de M. de Valville vous rendait la liberté de faire un/\n79\nnouveau choix... Un faible, un timide espoir se glisse dans mon âme." 617-8(parafr.)\n\t"Devinez, dit Marianne, l\'effet que cette lettre fit sur mon coeur....618-9......\n80\n... et la réponse qu\'on attendait."\n\tMarianne fait dire qu\'elle enverra la lettre à madame de Miran, qui y répondra pour elle. Autre lettre; elle est de Valville. Il demande à Marianne une heure d\'entretien pour le lendemain; il veut lui communiquer des choses importantes, se justifier de ses torts apparents. "Ensuite c\'etait de la jalousie...620.\n81\n....ne pouvait exprimer."\n\tRéponse à M. Valville. On ne le recevra qu\'en pré_ence de Madame de Miran. mademoiselle Varthon vient faire une scène épouvantable à Marianne.\n\tVoilà où Madame Riccoboni en est restée. Les morceaux que j\'ai cités feront assez connaître jusqu\'à quel point elle a su prendre la manière de M. de Marivaux: il n\'y a point d\'exemple d\'une imitation aussi exacte; et il faut avoir la plus grande attention pour s\'apercevoir de quelques nuances que M. de Marivaux n\'aurait peut-etre pas employées. Cependant il me semble que le caractere de Marianne est un peu altéré; on l\'aime mieux dans le commencement du Roman: c\'est une autre sorte de coquetterie plus involontaire, et qu\'on pardonne davantage.']
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Suite de Marianne Riccoboni, Marie-Jeanne