*Mention dans Mémoires particuliers UNKNOWN France
| Title | *Mention dans Mémoires particuliers |
|---|---|
| Is same as work | *Mention dans Mémoires particuliers |
| Author | Marie-Jeanne Philippon Roland |
| Reference | |
| Place | France |
| Date | 1780 |
| Quotation | |
| Type | UNKNOWN |
| VIAF | |
| Notes | ['123 "Les concerts de madame Lépine me présentèrent un nouveau point de vue. J\'ai déjà dit que Lépine était un élève de Pigalle, auquel il servait de bras droit [...] [Sa femme, ancienne cantatrice italienne] avait formé chez elle un concert d\'amateurs, composé d\'habiles gens, et dans lequel elle n\'admettait que ce qu\'elle appelait bonne compagnie: il avait lieu tous les jeudis; ma mère m\'y conduisait assez souvent. C\'est là /\nque j\'ai entendu [...] c\'est là que j\'ai aperçu de beaux esprits des deux sexes, mademoiselle de Morville, madame Benoit, Silvain Marechal etc.\n[puis, ensemble à une des assemblées littéraires de M. Vase, ou lecture par Imbert, auteur du Jugement de Paris, et par Mlle de la Cossoniere des Adieux à Colin]. Après je ne sais quelle épigramme ou quatrain peu remarquable, un homme à grande déclamation lut des vers à la louange de madame Benoit. Elle était là. Il faut bien dire un mot d\'elle pour ceux qui n\'ont pas lu ses romans, deja morts longtemps avant la révolution, et sur lesquels reposeront des monceaux de cendres quand on trouvera mes mémoires.\nAlbine était née à Lyon, suivant ce que j\'ai lu dans l\'Histoire des femmes illustres françaises, par une société de gens de lettres: histoire où j\'ai été tout étonnée de voir des femmes que je voyais par le monde, comme celle-ci, comme madame de Puisieux, madame Champion et autres, dont quelques-unes vivent peut-être encore à l\'heure où j\'écris, ou n\'ont quitté cette demeure terrestre que depuis peu d\'années.\nMariée au dessinateur Benoist, elle avait été avec lui à Rome, /\n126\net y avait mérité l\'association à l\'Académie des Arcades; veuve nouvellement, encore en deuil de son mari, elle était fixée à Paris; elle y faisait des vers et des [CURS] romans [CURS], quelquefois sans les écrire [...]\nMadame Benoit avait été belle; les soins de la toilette et le désir de plaire, prolongés au-delà de l\'âge qui assure d\'y réussir, lui valaient encore quelques succès. [...] L\'air ouvertement voluptueux de madame Benoit était tout nouveau pour moi [..] je ne fus pas moins frappée de l\'encens poétique qui lui était prodigué [...]\n\n(SvDijk septembre 2003)'] |
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