Notes |
['"Plus encore que Mme Cottin, Mme de Krüdener née à Riga, répandit chez nous le goût de l\'inquiétude et la mélancolie Scandinave. Comme ces sentiments vagues répondaient au besoin des esprits, sa [curs]Valérie[curs] fut un succès triomphal. Elle exerça une véritable fascination sur tous ceux qui l\'approchèrent, même sur le Tsar Alexandre qui la vint voir en passant à Paris. La France entière et le public lettré d\'Allemagne se délectèrent du poison qu\'elle se plut à distiller. Après le style desséché du dix-huitième siècle, on goûtait cette abondance de métaphores. On ne voyait pas la déclamation, la fadeur de certaines pages. Et même lorsque Mme de Krüdener, lasse d\'aimer les hommes, se livra à son Dieu, c\'est avec enthousiasme qu\'on la suivit."']
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