Notes |
["[..]Tu me demandes les contes de Taupe Ma Mie [= Mme de Stainville, une amie]. Cela est impossible, le narré est si long, si diffus, si décousu. C'est positivement le roman de Cyrus. Dès qu'íl se trouve un personnage dans l'histoire principale elle la quitte pour prendre celle de ce particulier. La même chose arrive de l'un à l'autre positivement. Non à la fin, car il n'y en a jamais, mais quand le diner, le souper, ou le coucher l'interrompent, le dernier personnage dont on parle est souvent à deux mille familles de celui qui avait commencé le sujet. Il faudrait être fée pour rejoindre tout cela. Toute la sagacité et l'attention humaine n'y suffiraient pas. Il faudrait de plus être devineresse car tout est commencé et rien ne finit. Mets-toi donc l'âme en repos là-dessus, c'est une chose infaisable. [..] l'aventure est au diable et mon attention aussi. [..]\ncf lettre 504 à Devaux decembre 1742:\n[...] Je te félicite de revoir le Poucet [= Lubert, un ami]; il y a bien peu d'hommes que j'aime autant que lui. Si jamais nous nous retrouvons, je le tuerai ou il me fera une petite part de son temps, en lui permettant d'en donner beaucoup à son role d'Artamène, qu'il remplit si bien. [..]"]
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